Depuis le premier article au sujet des qualifications du contest Arkose Massy x La sportiva, beaucoup de temps s’est écoulé ! La vie est simplement passé par là : le boulot, la grimpe, la fin d’année et ses fêtes, etc, ont contribués à laisser cet article en perdition dans le terrible onglet « brouillon », aussi connus sous le titre « pile de projet en cours de mort lente et d’oubli progressif ».
Je vais revenir sur la finale, mais pas autant en détail que je l’aurais souhaité. Déjà car j’ai oublié pas mal de chose, ensuite car les photos prises ne me permettent pas d’illustrer tel que je l’imaginais au départ, cet article. On retrouve une nette domination féminine dans le résultat, et c’est dommage car les blocs hommes auraient pu offrir de belles opportunités !
à l’issue de la phase qualificative, les finalistes sont : Fanny Gibert, Luce Douady, Zelia Avezou, Flavy Cohaut, Naïlé Meignan, Chloé Caulier, et Léo Favot, Sam Avezou, Jérémy Bonder, Léo Avezou, Nicolas Pelorson, et Nathan Martin.
Pour cette finale, 3 blocs étaient proposés. Le premier dans le grand dévers
Le premier bloc, assez dynamique et spectaculaire a été plutôt bien réussi du point de vue du spectateur et des compétiteurs. Les compétiteurs avançaient tous assez vite et chaque essais permettait de progresser, et éventuellement de valider le bloc. Du point de vue du spectateur : deux beaux blocs assez dynamiques, spectaculaire car explosifs et plein de ballant.
La séquence du premier bloc par Naïlé Meignan
Le premier bloc dames, permettait vraiment de réaliser quelques bonnes séquences, comme le montre celle de Naïlé Meignan. Dans la même veine, la jeune Zélia Avezou n’est pas en reste.
Voilà à quoi cela ressemble d’y aller à fond ?
Flavy Cohaut réalisera aussi une belle prestation dans ce premier bloc.
Luce Douady et Nicolas Pelorson s’élance côte à côte dans leur premier bloc. Et quelque chose déjà vu précédemment me frappe à nouveau.
L’enthousiasme permanent de Luce Douady durant la réalisation des blocs. Toujours ce grand sourire communicatif lorsqu’elle est dans les blocs. Une vraie constante, toujours géniale à capturer.
En revanche, du côté de Nicolas Pelorson, l’enthousiasme n’est pas aussi présent. Quelques interrogations pour solutionner le problème posé semblent générer des frustrations.
Solutionner le problème poser, c’est toute la difficulté de l’escalade et de la photographie : Bien se placer, pour trouver une solution satisfaisante et résoudre le problème qui se pose. Comment rendre visuellement intéressant ce bloc homme ? Pas de solution à ce problème, je le crains.
Comme Jérémy Bonder, il m’aura fait tirer la langue ce premier bloc.
Fanny Gibert et Chloé Caulier clôturent cette (longue) partie sur premier bloc. La suite va sérieusement s’accélérer, à l’inverse du rythme de la finale, qui s’est considérablement ralentie sur les blocs 2 et 3.
Pour le second bloc, direction la dalle !
Le choix de la dalle en second bloc à sérieusement ralenti le rythme de la finale. Et c’est pernicieux car on a vite l’impression que tous les essais se ressemblent, et finalement, on tend à s’ennuyer, alors qu’ en réalité, il y a de la tension en permanence : chaque essais prends du temps à réaliser, et pour peu que le grimpeur aille loin, les 4 minutes s’écoulent alors très vite !
Naïlé à surpris tout le public – le fameux « wouuuAAAAAAHHHH ! » – en plaçant un grand écart dès les premiers mouvements du bloc !
Chez les messieurs, on comprends vite que les prises ne sont pas aussi bonnes qu’elles semblent apparaître…
Zélia Avezou réalise une belle prestation et enchaîne le bloc.
Du côté des messieurs, Léo Favot réalise lui aussi une belle prestation, et on continue de voir à quel points le bloc est teigneux du début à la fin. Une belle intensité qui ne se ressent pas forcément dans le public, malheureusement.
Durant ce temps, Flavy Cohaut avancera lentement dans le panneau.
On retrouve ensuite Luce Douady et Nicolas Pelorson. La première toujours avec le sourire au lèvre, et le second plus à l’aise dans ce type de profil.
Fanny Gibert et Sam Avezou enchaineront rapidement ce second bloc, et Chloé Caulier avancera bien dans ce bloc, mais hélas, le public commencera à se déplacer alors qu’elle n’a pas fini son essai !
Dernier bloc : inégale visuellement
Voyant les panneaux, je me dit que monter en hauteur est un pari risqué : cela peut rendre le bloc homme plat et sans relief, et à l’inverse rendre le bloc femme passionnant. Dans le mille.
Du côté des messieurs, on ne perçois pas l’intérêt ou le challenge des plats qui se ressemblent un peu tous. D’autant que tous auront quasiment la même méthode, avec finalement très très peu de variations d’un grimpeur à l’autre, aussi bien dans le placement du corps que dans la gestuelle.
Chez les dames en revanche, c’est une autre histoire.
La lumière assez crue et très directionnelle offre de beaux contraste et accentue les gestes. Ici avec Naïlé Meignan.
La jeune Zélia Avezou, en attaquant la partie finale différemment se met en pleine lumière, et me permet de capturer de belles expressions.
C’est souvent un aspect assez sous-estimé lors des finales : la quantité de lumière et sa direction. Avec un éclairage suffisant et bien orienté, on peut avoir une vision des blocs et des grimpeurs bien plus exceptionnelle ! Cela contribue à rendre le spectacle plus captivant encore.
Flavy Cohaut qui tirera la langue durant tout le bloc. Littéralement !
Puis c’est à Luce Douady de s’élancer, toujours avec cette bonne humeur, jusque dans le jeté du désespoir à la fin de l’essai.
Enfin Chloé Caulier s’élancera, mais hélas, ne passera pas le skate du début.
Une belle finale, de bonne facture, même si les photos ne le traduisent pas complètement. Les choix de ces éclairage / spots pour les finales était vraiment judicieux, et contribue définitivement à rendre le moment plus captivant, plus intense et plus vivant encore.